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Y a-t-il… un moyen de ne plus faire la faute

Y a-t-il un moyen de ne plus faire la faute

Combien y a-t-il de règles de grammaire sur lesquelles il est facile de buter au moment d’écrire ? Celle-ci en est une. Apostrophe, trait d’union ? L’un ou l’autre ? Ou les deux ?

Chacun le sait, y a-t-il n’est autre que la forme interrogative de il y a. Donc, une première chose est sûre, on n’écrira pas « il y a-t-il ». Car pourquoi mettre deux « il » dans la même question ? Ne souriez pas, certains font l’erreur.

Maintenant, faut-il écrire avec des traits d’union ou des apostrophes ? Et où doit-on les mettre ?

L’apostrophe, une élision qui interpelle

Souvenons-nous que l’apostrophe est là pour indiquer l’élision d’une voyelle en fin de mot, devant un autre mot commençant également par une voyelle ou par un h muet. « Les sabots d’Hélène (de Hélène) étaient tout crottés. » (Georges Brassens)

Dans le cas d’un verbe suivi de en ou y, le t’ est une contraction du pronom toi ou te et m’ est mis pour moi ou me et on écrit -t’ (tiret + t + apostrophe) ou -m’ (tiret + m + apostrophe).

Va-t’en (t’ = te )

Donne-m’en (m’ = moi).

Le trait d’union, pour des inversions parfaites

Mais attention, à la forme interrogative, il ne s’agit plus d’une élision mais d’une inversion et la règle d’écriture change.

Si le verbe se termine par une consonne, il suffit de rajouter un trait d’union : « faut-il répondre à ce courrier ? » ou « Entend-il les questions qui lui sont posées ? »

Lorsqu’un t fait la liaison (naturelle à l’oral) entre un verbe se terminant par une voyelle et il, elle ou on, on rajoute un « t » euphonique, pour faciliter la prononciation, et on sépare par un trait d’union :

Demandera-t-elle des nouvelles à son prochain passage ?

Que demande-t-on aux enfants, sinon que d’être sages ?

 Et pour finir, rajoutons que le phonème y, n’est pas un terme résultant d’une élision, donc on s’abstiendra de lui ajouter un trait d’union.

Pour conclure, le phonème ajouté à une inversion nous ferons écrire « y a-t-il » et non pas « y a t-il » ou « y a t’il » ou toute autre combinaison possible.

S’il n’y a point de femmes parfaites, y a-t-il des hommes parfaits ? François Salvat de Montfort

Vous aimeriez une combinaison de ces trois règles ? Passez à la forme négative : « n’y a-t-il pas de solution honorable pour sortir de ce mauvais pas ? »

 

Et si malgré tout, vous vous demandez encore « y a-t-il quelqu’un pour m’aider à écrire ? », adressez-vous à nos spécialistes de la rédaction de contenu. Ce sont les partenaires qu’il vous faut pour finaliser vos textes.

Nathalie DEBERDT
Nathalie DEBERDT
Correctrice

1 Comment

  1. Bonjour,

    J’ai toujours eu du mal à respecter les règles entre les traits d’union et les apostrophes …

    Merci pour la piqûre de rappel ; )

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