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15 mai 2017
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Texte original

Comme tout le monde, j’ai mon répertoire personnel de références cinématographiques. Moi, je suis fan de Marcel Pagnol. J’ai une grande admiration autant pour l’écrivain que pour le réalisateur. Mais c’est dans les films, La Gloire de Mon Père, Le Château de ma Mère ou encore Manon des Sources, bien que réalisé par Claude Berri, que je trouve écho à ma vie.
L’ambiance de la Provence, sa chaleur, ses cigales, l’odeur du thym sauvage, son atmosphère si pleine de poésie, éveillent en moi une sorte de nostalgie.
C’est un univers différent de celui de ma région et pourtant j’ai l’impression de connaître. L’accent du Sud, le chant des cigales, la chasse à la palombe, la liberté de Manon qui court la garrigue, la chaleur étouffante de l’été ou les odeurs de l’automne, cette joie de vivre et de découvrir, tout ce qui fait rêver à des moments paisibles sont des choses que je peux m’approprier.

Texte retravaillé

Comme tout le monde, j’ai mon répertoire personnel de références cinématographiques. Mais s’il y a un auteur qui me tient particulièrement à cœur, c’est Marcel Pagnol. Je suis fan. J’ai une grande admiration autant pour l’écrivain que pour le réalisateur. J’aime la légèreté des mots de La Gloire de mon Père, qui me transportent avec humour et nostalgie dans cette campagne préservée de l’agitation du monde. Encore aujourd’hui, je me perds avec l’auteur dans la garrigue aux senteurs de thym sauvage. J’écoute les trilles des alouettes dans le ciel pur ou le chant des criquets, la nuit. Je guette le lièvre ou la perdrix. Je regarde cette nature avec des yeux d’enfant. Ceux de Marcel Pagnol. Les miens.
La Gironde ne ressemble pas beaucoup à la Provence. Si à l’époque, je ne courrais pas entre des arbres rabougris aux feuillages d’un vert intense, dans les odeurs enivrantes de la terre chauffée au soleil du Midi, mes souvenirs sont quand même empreints de senteurs. Celles du verger de mon grand-père, de l’iode de l’océan ou encore l’odeur du feu de bois de nos grillades-party en famille. Si je ferme les yeux, je retrouve sans mal la sensation de mes pieds brûlants sur le sable de la plage au mitan de l’été. Et la nuit, je me souviens des chouettes que j’entendais du fond de mon lit. Leur hululement sinistre me flanquait la chaire de poule. Je cachais ma tête sous les draps et mon imagination fertile m’entrainait parfois sur des chemins obscurs et mes rêves étaient tout sauf sereins.