Écrire un bon livre de fiction : 10 ingrédients

Écrire un bon livre est une chose à laquelle tout écrivain de fiction aspire. Lorsque les « apprentis » écrivains demandent de l’aide pour écrire un livre, la première question souvent posée c’est : « Mon idée est-elle assez bonne ? » C’est bien, mais ce n’est pas suffisant. Un roman réussi est une combinaison de nombreux éléments clés. Voici 10 ingrédients essentiels pour réussir le meilleur roman possible.

Comment écrire un bon début de roman ? Le premier paragraphe

Il doit être attirant. Rares sont ceux qui auront envie de continuer la lecture si le premier paragraphe est décevant.

Commencez par ce que l’on appelle « incipit » qui désigne le début d’un roman. Voici un exemple : « Si vous voulez vraiment que je vous dise, alors sûrement la première chose que vous allez demander c’est où je suis né, et à quoi ça a ressemblé, ma saloperie d’enfance, et ce que faisaient mes parents avant de m’avoir, et toutes ces conneries à la David Copperfield, mais j’ai pas envie de raconter ça, et tout ». L’attrape-cœurs de J.D. Salinger

• Autre exemple d’incipit

C’était une belle journée d’avril et les horloges sonnaient treize heures.

Le lecteur se pose immédiatement des questions : quelles horloges ? Pourquoi treize, plutôt que douze ou quatorze ? Orwell crée immédiatement des questions chez le lecteur et les ancre dans un aspect clé du réglage – le temps.

Pour tester si l’ouverture de votre roman est suffisamment puissante, posez-vous ces questions :

• Y a-t-il un élément qui suscite la curiosité du lecteur ?
• Votre roman débute-t-il par un lieu, un caractère ou une atmosphère, suffisamment intrigants ?

Le style d’écriture de l’auteur est important

On ne vous demandera pas d’écrire comme Victor Hugo ou Simone de Beauvoir, mais vous devez utiliser certains aspects qui feront de votre style, un style réussi.

On dit souvent aux écrivains d’éviter les adverbes non pas parce qu’ils sont « mauvais », mais parce que généralement les verbes, plus descriptifs, donnent du rythme au texte.

La cadence des mots, la façon dont ils sonnent à l’oreille, est ce qui rend certaines phrases plus belles et mémorables que d’autres. Pensez tout simplement aux poèmes. Outre l’imagerie et les métaphores frappantes, ce qui donne à la poésie sa qualité « poétique », c’est le rythme que créent les mots.

Dans un thriller, le rythme de la prose peut être rapide et coupé, alors que dans une épopée, l’écriture peut s’écouler sans à-coups en phrases longues, descendantes et fluides.

Une façon de développer cette compétence rythmique, sans pour autant aller jusqu’au « gueuloir » de Flaubert, est de lire des phrases et des paragraphes à voix haute !

Comment maintenir l’intérêt du lecteur

Il y a de nombreux obstacles sur le chemin pour attirer l’attention de vos lecteurs. Instillez des questions dans l’esprit de vos lecteurs. Que signifient ces premières lignes ? Que va-t-il va se passer ? Si vous les interpellez, ils continueront à lire.

Le développement de l’intrigue et du personnage est crucial. Pourtant, pour permettre aux lecteurs d’entrer pleinement dans votre monde fictif, optez pour une description vivante et puissante. Vous pourrez en faire une histoire inoubliable !

Lorsque vous rédigez un portrait, n’oubliez pas d’utiliser :

• Des adjectifs et des verbes qui suggèrent des associations ou comportent des connotations pour renforcer l’ambiance et l’atmosphère que vous souhaitez évoquer
• Des métaphores qui enrichissent et ajoutent un souffle de fraîcheur à vos descriptions
• Décrivez ce que vos personnages remarquent. Cela aide à filtrer les scènes à travers leurs yeux. 

Pour une narration équilibrée

C’est simple, demandez-vous :

• Si cette information est cruciale pour l’histoire. Est-ce que cela apporte quelque chose d’important sur les personnages et le contexte ?

Si la réponse est « non » à ces deux questions, ce n’est pas que vous en montriez ou en disiez trop, mais que le passage n’est pas pertinent pour votre histoire. Alors, coupez-le !

• Y a-t-il suffisamment de verbes actifs ? Au lieu d’utiliser des adverbes, utilisez des verbes qui ont un pouvoir descriptif.

Au lieu de dire : « elle a regardé avec étonnement », préférez : « elle est restée bouche bée », par exemple.

Parfois, vous êtes trop proche de votre propre écriture pour savoir si vous trouvez le bon équilibre entre montrer et dire, c’est là qu’il est utile d’obtenir des commentaires d’autres rédacteurs ou de vous faire accompagner par une agence d’écriture de manuscrit comme la nôtre.

Faites attention évidemment au genre de votre livre : science-fiction, policier, nouvelle, amour, etc.

Vos personnages de manuscrit

Pour rendre vos personnages intéressants, appliquez-vous à certaines des opérations suivantes :

• Donnez à vos personnages des défauts : personne n’est parfait, ni vous ni moi… Votre héros peut être courageux dans certaines circonstances, mais irrationnellement lâche dans d’autres occasions.
• Racontez brièvement la vie de chaque personnage important : de vraies personnes ont des histoires : une famille, une éducation, une culture, des triomphes, des déceptions, des aspirations…
• Créez des contrastes entre les personnages : les personnages qui parlent tous de la même façon, se ressemblent ou pensent la même chose, c’est non seulement terne, mais dans la vraie vie, nous sommes tous différents. Comment marchent-ils et se comportent-ils ? Donnez à chaque personnage un ou deux détails de signature.
• Développez vos personnages : comment vos personnages changent-ils à mesure que les événements de votre roman se déroulent ?

Besoin d’aide pour écrire un meilleur livre ? Obtenez celle d’un coach en rédaction qui vous guidera. Ou, plus simple, faites appel à Nathalie et Maguy.