Comment raconter une histoire, du moins une belle histoire, celle qui interpelle ? Une histoire a une dynamique naturelle. La narration est ce que certains psychologues désignent comme une «compétence inconsciente» comme marcher, manger, faire rire ou se plaindre. Bref une seconde nature. Il n’y a qu’une chose que vous devez savoir si vous voulez raconter une bonne histoire. La narration, comme tous les arts, possède des bases. En voici les clés.
En fait, la fiction, c’est l’histoire qui est racontée (ou diégèse).
Quant à la narration, c’est la façon dont l’histoire est racontée.
Quand la voix qui raconte le récit est celle du narrateur : il peut être – absent = narrateur hétérodiégétique
– présent = narrateur homodiégétique
De même, le narrateur peut être : – l’auteur
– un personnage
Notamment, l’action peut être découpée en trois étapes correspondant aux trois temps qui marquent le développement d’un processus = schéma narratif
situation initiale (SI) transformation (T) situation finale (SF)
(= provocation action réaction)
SI : avant les événements, une situation « stable ». Néanmoins, on y trouve des renseignements concernant le lieu, l’époque, les personnages.
SF : les événements sont terminés. Une situation « stable » est rétablie.
T : – un événement, une décision… va provoquer le processus de transformation
– les événements se poursuivent
– un événement crucial achève le processus de transformation
En fait, les personnages se définissent par le rôle qu’ils jouent dans l’action, c’est-à-dire par leur fonction = schéma actantiel
Destinateur Objet Destinataire
Adjuvant Sujet Opposant
Pour toutes ces raisons plusieurs personnages peuvent jouer un même rôle actanciel.
Mais aussi, un seul personnage peut tenir plusieurs rôles actanciels.
Un rôle actanciel peut être tenu par un élément naturel, un concept…
Un des actants peut être absent.
De même, un personnage peut changer de rôle au cours du récit.
Tout d’abord, il naît du rapport entre la durée de l’histoire et la durée de la narration, celle-ci se définissant par la longueur du texte consacré à tel ou tel épisode. Les variations de rythme sont
A priori, c’est le point de vue selon lequel l’histoire est racontée. Il faut distinguer auteur (écrivain) et narrateur (être fictif qui raconte l’histoire).
Dans un autre ordre, il existe trois catégories de focalisation :
Source : www.enseignons.be/
Au fond, de quoi d’autre une bonne histoire a-t-elle besoin ? Conflit. Tension… Assurez-vous également que tout dans votre histoire appuie l’angle de votre récit. Invitez votre lecteur à imaginer.
En bref, chaque phrase doit faire l’une des deux choses : révéler le caractère ou faire avancer l’action.
Voulez-vous raconter de meilleures histoires ? Vous vous demandez comment rendre votre histoire plus convaincante et dynamique ? Nous accompagnons les écrivains comme vous depuis 1998. Il n’est jamais trop tard pour écrire votre livre.
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