Amour – La vérité : Les portes s’ouvriront
Tous les amours ne sont pas possibles, certains choix sont condamnés. Qu’y a-t-il derrière un amour impossible ? Un besoin compulsif de l’autre ? De la souffrance, de la tendresse, de la compassion, de la dépendance émotionnelle ? Aimer sans être aimé ? Un amour toxique ? Tout d’abord, soyez sûr d’une chose, si une telle relation survient dans votre vie, c’est parce que vous l’avez laissé entrer. C’est aussi simple que cela !
Un amour impossible est vraiment éreintant, perturbant et destructeur. Et vous le savez bien, vous qui l’avez vécu par le passé ou vous qui le vivez au moment où vous lisez ces lignes. Je ne suis pas là pour pratiquer la langue de bois. Je ne veux pas vous faire croire aux amours éternelles, comme dans les contes de fées ou les romans à l’eau de rose.
A l’âge où les jeunes rêvent de… me voilà marié à 20 ans.
L’âge, apparemment, où se cristallisent toutes les découvertes, où choisir et vivre en toute liberté avec ses amis est important. C’est également, pour moi, cette prise de conscience brutale que notre vie… nous appartient. L’émancipation, l’autonomie, les choix professionnels, le sexe, l’amour, le mariage, le désir d’enfant, les amis, les relations, les nouvelles responsabilités, tout cela repose sur un développement intérieur. Je me sentais déjà prêt, bien que très jeune.
Libérez-vous du sabotage !
Dans la majorité des cas, lorsque votre relation bat de l’aile, vous avez le recul suffisant pour comprendre que votre couple est sans issu, mais vous refusez de l’admettre.
Je vais reprendre mon propre cas. J’avais donc décidé, à l’âge de 19 ans, de me marier avec « la première femme » qui accepterait de devenir mon épouse. J’entends par là que je ne recherchais pas le bonheur à l’état pur, l’accord parfait et encore moins le coup de foudre, mais juste ce sentiment amoureux. Pour moi, l’amour était un pari sur une inconnue ! Après l’obtention de mon BTS, mon premier emploi en poche, à 20 ans, je me mariais. Nous avons eu très vite un premier enfant, puis deux autres. Le temps s’écoulait, je n’étais pas heureux, elle non plus. Par facilité nous avons vécu ainsi. La tension devenait très forte et le rapport avec l’autre, superficiel, stéréotypé, jusqu’à la cassure. Classiquement, Madame a voulu me séparer de mes enfants, et pour ne pas répondre à cette forme de chantage, j’ai pris la lourde décision de ne plus voir mes fils et ma fille pendant 5 ans. Je ne voulais pas les voir subir nos conflits. Pourtant les choses auraient pu être différentes. Donc, oui, je sais ce que vous ressentez.
Comment savoir que l’on est fait l’un pour l’autre ?
Former un couple, c’est n’être qu’un ; mais lequel ?
À l’origine de l’humanité, le sacré était féminin. Pour les chasseurs/cueilleurs, cette notion était d’une grande importance. Aujourd’hui, sous les assauts répétés du féminisme, de la parité, de l’évolution des femmes vers l’égalité professionnelle, de l’évolution des rôles parentaux – attention, je tiens à le souligner, j’aime et je respecte les femmes – on entend monter les lamentations des hommes : « Les femmes veulent tout, elles sont en train de prendre le pouvoir dans la société. » La femme devient dominante, l’identité de l’homme perd de sa plus-value phallique. Les médias, comme les observateurs sociologiques, nous brossent le tableau d’un homme aigri pour lequel la femme serait devenue la rivale. Sans limites de pouvoir, celle-ci exige tout, dans la famille comme dans le travail.
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Ce que je veux dire, c’est que les hommes, dans notre société qui nous instrumentalise, semblent devenus un produit de consommation jetable. Et pourtant, les études sociologiques et mon expérience le révèlent, hommes et femmes aujourd’hui sont particulièrement égaux dans la blessure.
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L’avènement de la féminité n’en passe pas moins par un rôle de compagne, d’épouse, de mère. « Les couples, dans leurs désaccords, ne cherchent-ils pas avec maladresse, mais à juste titre, à maintenir une altérité différenciante ? C’est-à-dire de la capacité à concevoir l’autre à distance de soi et différent » (Sylviane Giampino, psychanalyste). Pas si facile de déterminer le rôle de la femme et de l’homme au sein d’un couple.